FAQ
Aujourd’hui située dans la vallée du village d’East Hereford dans les Cantons-de-l’Est, l’entreprise a d’abord vu le jour à Sainte-Edwidge-de-Clifton, en bordure du ruisseau des Bobines, d’où le nom «Bobines». Le ruisseau a été nommé ainsi dans les années 1900, du temps où un moulin à scie fabriquant des bobines y profitait de son eau pour activer ses roues à aubes. Le moulin fut fermé dans les années 1930 et le ruisseau fut baptisé « ruisseau des Bobines » en sa mémoire.
On considère traditionnellement que la truite a besoin d'une certaine quantité de farine de poissons pour combler ses besoins alimentaires. Étant cannibale à la base, la truite convertirait mieux les farines de poissons que les farines végétales selon la littérature traditionnelle. Toutefois, de nouvelles et nombreuses études démontreraient que la truite assimile aussi bien les farines végétales.
Dans un souci de développement durable, l'industrie et les compagnies de moulées ont donc graduellement incorporé des farines végétales à l'alimentation des salmonidés, si bien que maintenant, la farine de poissons n'est plus l'ingrédient principal de la nourriture comme il l’était autrefois. On peut retrouver maintenant du blé, du maïs, du soya ou autres farines végétales. La raison de ce choix réside dans le fait que les compagnies de moulée devaient pêcher de grandes quantités de poissons en mer (poissons peu comestibles) pour les transformer en farine de poissons servant à fabriquer la moulée, ce qui s'avérait être une pratique bien controversée. Ainsi, la Ferme piscicole des Bobines a donc travaillé en étroite collaboration avec les compagnies de moulée et les chercheurs afin de plutôt créer une moulée de haute performance environnementale et à la hauteur de leurs exigences.
La Ferme piscicole des Bobines utilise exclusivement cette moulée à basse teneur en phosphore depuis 2005, fabriquée par une compagnie canadienne certifiée ISO 9000, Best Aquaculture Practices et HACCP. Cette nourriture permet un minimum d’empreinte écologique et un rapport de conversion alimentaire positif pour l’écosystème.